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Miniature Palais Galliera

De la mode en mouvement au Palais Galliera

En photo : Affiche de l’exposition « La mode en mouvement » au Palais Galliera  // Maillot Jantzen  par Henry Clarke, Vogue US, mai 1952 © Henry Clarke, Palais Galliera / Paris Musées

Affiche à la mode en mouvement Palais Galliera

Affiche de la mode en mouvement au Palais Galliera ©DR

C’est le deuxième volet de la sublime exposition dont le Palais s’achèvent, le musée de la Mode de Paris nous interroge, avec ses 200 œuvres, issues de ses collections privées auxquelles s’ajoutent des prêts exceptionnels du patrimoine Chanel, de la collection d’Émile Hermès, du Musée national du Sport de Nice, de la Fondation Azzedine Alaïa ou encore de la maison Yamamoto…, sur la place majeure qu’occupe le vêtement dans la pratique d’activités physiques et sportives, et les conséquences sociales forcément induites par cette évolution. Vaste sujet ! Une histoire de la mode du XVIIIe siècle à nos jours qui aborde la thématique de ce “corps en mouvement”, et qui pour mieux en saisir toutes les transformations, confronte la garde- robe de ville au vestiaire sportif. Costumes de bain, tenues de tennis ou de cycliste, salopette d’automobiliste ou encore sneakers, témoignent de ces trois siècles d’histoire fertiles de la mode. A travers des pièces rarement montrées au public, on découvre avec curiosité comment le vêtement sportif se “spécialise” progressivement, l’adaptation à la fin du XIXe siècle des tenues féminines pour l’exercice physique, la masculinisation du vêtement féminin ou encore, l’introduction du sportswear dans notre vestiaire quotidien. Une expo qui célèbre aussi et surtout, le rapport au corps et à son image, entre contrainte et liberté de mouvement. Au fil des époques, le sport se démocratise, le corps se libère, autant que les esprits, et les canons de beauté évoluent. C’est modeux, et passionnant !

La mode en mouvement #2

Jusqu’au 05 janvier 2025

Palais Galliera, Musée de la Mode de Paris, 75016, Paris

Maillots de bain Par Peter Knapp, 1971

Maillots de bain, par Peter Knapp, 1971 ; Swimwears, photo by Peter Knapp, 1971; © Peter Knapp, Palais Galliera / Paris Musées

Robe de tennis Borotra de Lucien Lelong, par Egidio Scaioni, 1925-1929

Robe de tennis Borotra de Lucien Lelong, par Egidio Scaioni, 1925-1929. Lucien Lelong ‘’Borotra’’ tennis dress, photo by Egidio Scaioni, 1925-1929.
© Egidio Scaioni, Palais Galliera / Paris Musées

maillot-deux-pieces-©Henry-Clarke-Palais-Calliera-Paris

Maillot deux pièces, par Henry Clarke, Vogue US, janvier 1955.
Two piece swimming costume, photo by Henry Clarke, Vogue US,
January 1955. © Henry Clarke, Palais Galliera / Paris Musées

 LE BOOM DE LA MODE BALNÉAIRE 

Après la Première Guerre, l’implantation de  succursales de maisons de couture dans les stations balnéaires révèle l’engouement du tourisme en bord de mer. Mais la véritable révolution autour de la dénudation du corps se déroule dans les années 1930, décennie au cours de laquelle les magazines tels que Vogue ou Harper’s Bazaar incitent les lectrices à pratiquer une activité sportive rigoureuse. L’injonction à une silhouette mince, tonique et à un teint hâlé pose ainsi les critères d’un nouvel idéal féminin abondamment relayé dans les pages de la presse féminine.

Ensemble Miu Miu

Ensemble, Miu Miu, prêt-à-porter PE, 2017. Miu Miu outfit, ready-to-wear SS, 2017 © Palais Galliera / Paris Musées.

Costume de bain

Costume de bain La Belle Jardinière, vers 1870. La Belle Jardinière Bathing costume, circa 1870. © Palais Galliera / Paris Musées

Si la marque italienne Prada défile à Milan, sa marque “sœur”, Miu Miu, présente ses collections à Paris depuis 1993. Baptisée d’après le prénom de sa fondatrice, Miuccia Prada, elle témoigne d’un style plus libre et plus rebelle. Cette collection s’inspire des tenues balnéaires au sortir de la Seconde Guerre mondiale. L’imprimé du manteau, reprenant les motifs de papiers peints des années 70, évoque le scandale que provoqua la collection Prada de l’été 1996. Se servant de motifs similaires, cette dernière entraîna l’incompréhension d’une partie de la presse qui condamna son mauvais goût (avant de se raviser).

LE MAILLOT MASCULIN

Dès la seconde moitié du XIXe siècle et devant l’intérêt naissant pour les bains de mer, la tenue masculine s’est adaptée au milieu aquatique. Les costumes de mer masculins sont moulants, faits d’une seule pièce et confectionnés dans des tissus plus légers et souples (toiles de coton ou jerseys de laine). Les années 1930 voient un net rétrécissement des tenues de bain à l’avantage de la gent masculine : pour profiter des bains de soleil, alors jugés bénéfiques pour la santé, les hommes adoptent le maillot court, muni d’une ceinture et arborent un torse nu. Puis, il n’est plus question ensuite pour les hommes de se couvrir le haut du corps pour les activités de bord de mer et les modèles varient entre caleçon, short court ou simple slip de bain.

Maillot de bain pour homme

Maillot de bain pour homme, vers 1965. Swimming trunks, circa 1965.
© Palais Galliera /Paris Musées

Maillot Jantzen

 Maillot Jantzen, par Henry Clarke, Vogue US, mai 1952. Jantzen swimming costume, photo by Henry Clarke, Vogue US, May 1952.
© Henry Clarke, Palais Galliera / Paris Musées

À L’EAU !

Costumes de bain, maillots de bain, tenues et accessoires de plage sont les stars de la section balnéaire qui s’intéresse aux bains de mer et à la natation, symboles de la démocratisation de la pratique sportive dès la fin du XIXe siècle. On y découvre l’évolution du rapport au corps à travers son dévoilement dans la sphère publique, ainsi que la notion de pudeur et de décence, la transformation des canons de beauté, notamment à travers la question du bronzage.

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Carine Bruet

De la mode en mouvement au Palais Galliera

En photo : Affiche de l’exposition « La mode en mouvement » au Palais Galliera  // Maillot Jantzen  par Henry Clarke, Vogue US, mai 1952 © Henry Clarke, Palais Galliera / Paris Musées Affiche de la mode en mouvement au

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Couverture-Collier-tigre-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-vg-©-Maxime-Govet

Cartier, la quintessence du luxe !

En photo : couverture Cartier The Impossible Collection © Ed Assouline // Collier tigre, 2021 © Maxime Govet

Couverture-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline

C’est un livre pour rêver… d’élégance, de beauté, de raffinement, de belles histoires inédites sur la création des cent objets et bijoux Cartier les plus étonnants et innovants de la maison de joaillerie, réputée comme l’une des plus exclusives depuis le XIXe siècle.
Avec des boutiques à Paris, Londres et New York dès 1909, le joaillier, fort de sa fine expertise du marché des pierres précieuses, s’est rapidement imposé comme une figure internationale de renom, devenant le fournisseur officiel de nombreuses familles royales. Jean Cocteau, Alberto Santos- Dumont, le Maharaja de Nawanagar, la Duchesse de Windsor, Gloria Swanson ou encore la belle Elizabeth Taylor… ont eux aussi participé au développement et à l’influence du style Cartier. Que ce soient les créations iconiques de Jeanne Toussaint (sa légendaire directrice artistique) ou encore ses célèbres motifs panthère et Tutti Frutti : chaque nouvelle collection, fruit d’un savoir-faire technique exigeant, est un évènement. Cartier ne cesse de se distinguer par sa signature atemporelle, reconnaissable entre toutes !

Cartier
The Impossible Collection

Texte d’Hervé Dewintre.

224 pages, 195 illustrations.

Ed Assouline (assouline.com)

Collier-Hope-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-©-Ullstein-Bild-Getty-Images.

Modèle tenant le collier « Hope » en diamants, 1958.
Acquis par Cartier en 1910, le diamant « Hope » est aujourd’hui exposé dans sa propre salle à la Smithsonian Institution, où il est admiré par des millions de visiteurs chaque année. © Ed Assouline © Ullstein Bild Getty Images

Bague-Saphir-emeraude-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-©-Maxime-Govet

Bague en saphir et émeraude, 2022. Dès ses débuts, Cartier a cherché à développer une grande variété de formes au sein de ses collections.  
© Ed Assouline © Maxime Govet

Tiare-en-citrine-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-©-Vincent-Wulveryck

Tiare en citrine, 1937. Dans les années 1920, Cartier commença à ajouter des pierres semiprécieuses à ses pièces les plus importantes. Leurs couleurs inattendues séduisaient alors les adeptes du modernisme et du surréalisme. © Ed Assouline © Vincent Wulveryck

Collier-panthere-intaglio-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-©-Maxime-Govet

Collier panthère intaglio, 2021.
L’ancienne technique intaglio nécessite une dextérité extraordinaire afin de réaliser une sculpture en plusieurs dimensions. Le polissage du dos de la pierre précieuse doit se faire patiemment, rehaussant ainsi ses teintes fauves et la perfection de sa coupe.© Ed Assouline © Maxime Govet

Panthere-Kali-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-©-Jean-Lariviere

La panthère Kali devant la boutique Cartier de la rue de la Paix, photographiée par Jean Larivière pour le magazine L’Égoïste, numéro 14, en 2000. 
© Ed Assouline © Jean Lariviere

Collier-tigre-Cartier-The-Impossible-Collection-Ed-Assouline-©-Maxime-Govet

Collier tigre, 2021. L’expressivité saisissante des félins Cartier est obtenue à l’aide de nombreuses techniques artisanales qui représentent leur mouvement, leur physique, ainsi que leur réalisme et leur élégance. © Ed Assouline © Maxime Govet

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Carine Bruet

De la mode en mouvement au Palais Galliera

En photo : Affiche de l’exposition « La mode en mouvement » au Palais Galliera  // Maillot Jantzen  par Henry Clarke, Vogue US, mai 1952 © Henry Clarke, Palais Galliera / Paris Musées Affiche de la mode en mouvement au

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©Courtesy of Burberry

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expo centenaire surréalisme centre pompidou

Le centenaire du surréalisme fêté au Centre Pompidou

 

En photo : Affiche de l’exposition le centenaire du surréalisme  // Salvador Dali, Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade, une seconde avant l’éveil vers 1944 ©Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid

Expo centenaire surréalisme affiche Centre Pompidou

Affiche de l’exposition le centenaire du surréalisme ©DR

C’est un évènement, une exposition blockbuster à ne pas rater, qui célèbre en grande pompe, le 100e anniversaire du mouvement, né en 1924 avec la publication du Manifeste, texte fondateur du surréalisme d’André Breton. Issus des principales collections publiques et privées internationales, voici réunis sculptures, peintures, photographies, dessins, films, poésie ou documents littéraires… Des œuvres surréalistes venues de toutes les disciplines artistiques, des créations célèbres et emblématiques de la période, comme des œuvres plus confidentielles. À la fois chronologique et thématique, le parcours, rythmé en 14 chapitres, évoque l’évolution du mouvement dans les différents cercles artistiques, les figures littéraires qui l’ont inspiré (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade…) et les principes poétiques qui structurent son imaginaire (l’artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt…), et surtout, l’héritage moderne laissé par le surréalisme dans l’art et les sociétés du XXIe siècle. Quarante années, de 1924 à 1969, d’une exceptionnelle effervescence créative ! Une certitude, la dissolution officielle du mouvement n’a pas marqué la fin de son influence sur l’art et la société, bien au contraire, car ce dernier continue bel et bien d’inspirer biennales d’art contemporain, cinéma, mode et bande dessinée, etc. Sa remise en question d’un modèle de civilisation fondé sur la rationalité technique, son intérêt pour des cultures qui ont su préserver le principe d’un monde unifié (comme celle des Indiens Hopi étudiée par André Breton en 1945), et son actualisation du grand sentiment de la Nature hérité du romantisme allemand atteste de son incroyable modernité. C’est fou, bizarre, intriguant, et captivant !

Surréalisme l’exposition du centenaire

Jusqu’au 13 janvier 2025

Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

 centrepompidou.fr

PRECIEUX MANIFESTE

C’est l’un des textes les plus influents du XXe siècle, car ce grand texte théorique, Manifeste du surréalisme, n’est rien d’autre qu’une révolution majeure dans les arts. Voilà donc ce manuscrit original prêté pour l’occasion par la Bibliothèque nationale de France. Rédigé par André Breton en octobre 1924, ce document exceptionnel permet de mieux comprendre l’origine et le sens du mouvement artistique qu’il a fait naître. Exceptionnel !
Expo centenaire surréalisme Salvador Dali Centre Pompidou

L’EXPO QUI VOYAGE ! 

La bonne idée que cette exposition en “itinérance”, qui se réinterprète en fonction des contextes culturels et historiques de ses étapes de circulation : les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles, la Fundación MAPFRE à Madrid (Espagne), la Kunsthalle de Hambourg (Allemagne) et le Philadelphia Museum of Art à Philadelphie (États-Unis). Ainsi Bruxelles, qui a ouvert le bal, a mis l’accent sur les liens entre le surréalisme et le symbolisme. À Madrid, une attention particulière est portée aux artistes ibériques tels que Salvador Dalí, Joan Miró, Julio González ou Luis Buñuel. À Hambourg, coups de projecteurs sur les liens entre le surréalisme et le romantisme allemand, tandis qu’à Philadelphie, l’exposition met en lumière les manifestations du surréalisme en Amérique latine. Quel programme ! > 4 février-11 mai 2025. Fundación MAPFRE à Madrid, Espagne. 12 juin-12 octobre 2025. Kunsthalle de Hambourg, Allemagne. Fin 2025-début 2026. Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, États-Unis.

Salvador Dali, Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade, une seconde avant l’éveil vers 1944.
Huile sur toile 51 x 41 cm. 
©Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid

ON Y VA POUR ADMIRER…

Le Grand Masturbateur de Salvador Dalí (Musée Reina Sofía), Les Valeurs personnelles de René Magritte (Musée d’art moderne de San Francisco), Le Cerveau de l’enfant (Moderna Museet de Stockholm) et le Chant d’amour (MoMA de New York) de Giorgio de Chirico, La Grande Forêt de Max Ernst (Musée de Bâle), Chien aboyant à la lune de Joan Miró (Philadelphia Museum of Art), etc. Mais aussi, un surréalisme au féminin assumé par Leonora Carrington, Remedios Varo, Dora Maar ou encore Dorothea Tanning, et des artistes internationaux qui ont rejoint le mouvement : Tatsuo Ikeda (Japon), Helen Lundeberg (États-Unis), Wilhelm Freddie (Danemark), Rufino Tamayo (Mexique)…

Expo centenaire surréalisme Dora Maar Centre Pompidou

Dora Maar, sans titre [Main-coquillage], 1934. 
Épreuve gélatinoargentique, 40,1 x 28,9 cm, 37,5 x 27 cm (hors marge),coll. MNAM / Centre Pompidou. © Centre Pompidou

  « Je crois à la résolution future de deux états, en apparence si contradictoires que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, la surréalité (…) c’est à sa conquête que je vais »

André Breton

Centre Pompidou expo centenaire surréalisme

 

©Centre Pompidou

 

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Carine Bruet

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Couverture-Les-foulards-Dior-Vig-©Brigitte-Niedermair

Les foulards Dior, la plus belle des histoires de mode !

En photo : couverture Les Foulards Dior. Histoires de mode © Ed Thames & Hudson // © Dior jungle Pop, printemps-été 2022. © Brigitte Niedermair

Couverture-Les-foulards-Dior-©Brigitte-Niedermair

C’est un sublime ouvrage-portfolio qui “montre” la multitude d’inspirations des carrés de soie et leur rôle au sein de la Maison, de Christian Dior à Maria Grazia Chiuri, sa directrice artistique de Dior femme. Le foulard, pièce d’exception et élément central de la garde-robe, raconte à travers la diversité de ses imprimés, la virtuosité des savoir-faire d’une marque ou la vision artistique d’un créateur. Autour du cou, du poignet, d’un visage, dans une coiffure, embrassant la taille, égayant un accessoire ou porté tel un manifeste, le foulard pare chaque look d’une élégance subtile. Pour Monsieur Dior, « le détail est aussi important que l’essentiel », alors on admire ici avec le sens du détail, ces 425 foulards immortalisés par la photographe Brigitte Niedermair et classés par thèmes et inspirations (la grotte de Lascaux, l’art moderne et contemporain, le pop art, le Nouveau Réalisme, l’abstraction, la cartographie de Paris, etc.). On se régale des textes de référence de ces historiennes de la mode de renom (Maria Luisa Frisa, Claire Allen-Johnstone, Émilie Hammen…) sur le sujet. Précieux éclairages historiques et techniques sur des artisanats séculaires qui oeuvrent dans le secret des manufactures, conjugués aux innovations les plus pointues. 
C’est soyeux, si haute couture !

Les Foulards Dior.
Histoires de mode

Sous la direction de Maria Luisa Frisa.

760 pages, 500 illustrations.

Editions Thames & Hudson (thamesandhudson.fr)

automne-2023-Les-foulards-Dior-©Brigitte-Niedermair

©Maria Grazia Chiuri pour Christian Dior, Toile de Jouy Voyage, automne 2023. ©Brigitte Niedermair

automne-hiver-2021-Les-foulards-Dior-©Brigitte-Niedermair

©Maria Grazia Chiuri pour Christian Dior, Mizza, automne hiver 2021.
©Brigitte Niedermair

automne-hiver-2021-Les-foulards-Dior-©Brigitte-Niedermair-1

©Maria Grazia Chiuri pour Christian Dior, Dior Oblique, automne-hiver 2021. ©Brigitte Niedermair

automne-2023-Les-foulards-Dior-©Brigitte-Niedermair-1

©Maria Grazia Chiuri pour Christian Dior, Étoile de voyage, automne 2023. ©Brigitte Niedermair

boutique-Colifichets-Les-foulards-Dior-©Association-Willy-Maywald-Adagp-Paris-2024

La boutique Colifichets du 30, avenue Montaigne, en 1949.
©Association Willy Maywald/Adagp Paris, 2024

printemps-ete-2022-Les-foulards-Dior-©Brigitte-Niedermair

©Maria Grazia Chiuri pour Christian Dior, Dior jungle Pop, printemps-été 2022. ©Brigitte Niedermair

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Carine Bruet

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Couverture-Eternel-SENNA-LunettesGalerie-vig

Ayrton Senna l’éternel

En photo :  ÉTERNEL SENNA © Ed Glenat // © Ed Glenat 

Couverture-Eternel-SENNA-LunettesGalerie

Immortel, le triple champion du monde de F1, l’est devenu dans les cœurs de ses milliers de fans et de ses spectateurs, ce triste 1er jour de mai 1984, où sa voiture finissait violemment sa course dans le mur d’un des nombreux virages du circuit italien d’Imola. Nul besoin du drame pour qu’il devienne un mythe, il l’était déjà… de son vivant ! A l’occasion du trentième anniversaire de son décès, voici l’indispensable livre hommage : Daniel Ortelli, Thomas Woloch et le photographe Dominique Leroy (témoin privilégié de la carrière d’Ayrton Senna) se sont penchés sur l’histoire du Brésilien depuis ses débuts en Formule 1 en 1984, jusqu’à sa dernière saison chez Williams dix ans plus tard. Tout y est, clichés à l’appui ! De sa révélation en F1 à sa consécration en 1988, sa revanche avec Prost en 1989 (et ses retrouvailles en 1993), son 2e titre mondial en 1990, son duel McLaren Williams en 1992, et son dernier tour de piste en 1994. Son caractère, ses points forts, ses faiblesses, ses moments de joie ou de doutes, on y découvre tous les moments forts de la carrière de celui que l’on appelait “Beco” ou « Magic ». Histoires, anecdotes et 22 interviews inédites de ceux (Jean Alesi, Gerhard Berger, Jacky Ickx, Felipe Massa, Thierry Boutsen…) qui l’ont cotoyé en F1 (avec des versions d’entretiens filmés accessibles via un QR code), redonnent vie à cette légende mondiale du sport automobile, déifié au Brésil. Preuve que l’homme de São Paulo, continue toujours de fasciner !

ÉTERNEL SENNA

Par Daniel Ortelli, Thomas Woloch
Photographe Dominique Leroy

224 pages

Ed Glenat (glenat.com)

Extrait-3-Eternel-SENNA-LunettesGalerie

© Ed Glenat

Extrait-Eternel-SENNA-LunettesGalerie

© Ed Glenat

« J’ai toujours pensé qu’Ayrton était le meilleur pilote de l’histoire de la F1 »

 

Gerhard Berger

Extrait-4-Eternel-SENNA-LunettesGalerie

© Ed Glenat

Extrait-2-Eternel-SENNA-LunettesGalerie

© Ed Glenat

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Affiche-de-lexposition-Leger-et-les-Nouveaux-Realismes-┬®-GrandPalaisRmn-2024-VIG-

L’art célèbre, Fernand Léger & les nouveaux réalismes !

En photo : Affiche de l’exposition Fernand Léger et les nouveaux réalismes

Affiche-de-lexposition-Leger-et-les-Nouveaux-Realismes-┬®-GrandPalaisRmn-2024

C’est une exposition phare de 110 œuvres magistrales réunies pour notre plus grand plaisir, qui célèbre en beauté la palette si joyeuse, riche et colorée du peintre Fernand Léger (1881-1955), pionnier du cubisme, l’une des grandes figures de l’art moderne, insatiable observateur de son époque, et celles d’artistes majeurs comme Niki de Saint-Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César. Quel dialogue ! Initié à Paris en 1960 et influencé par Fernand Léger, le mouvement du Nouveau Réalisme se juxtapose aussi aux œuvres d’artistes américains comme Roy Lichtenstein et Keith Haring. La visite des lieux met justement en lumière les échanges artistiques fertiles et fructueux entre les artistes européens et américains durant ces années 1960. Renouveler la création artistique en se “réappropriant” le monde réel et leur quotidien, en portant souvent un regard critique et politique sur la société de leur temps : la vocation, déjà, de ces artistes terriblement visionnaires. Fruit d’un partenariat inédit entre la Réunion des musées nationaux Grand Palais, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes, et le MAMAC, musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice, cette exposition SUBLISSIME est à voir, absolument !

FERNAND LÉGER 
et les nouveaux réalismes

Jusqu’au 18 novembre 2024

Musée National Fernand Léger,  255 chemin du Val de Pôme, 06410 Biot

« Le Beau est partout autour de nous, il fourmille, mais  » il faut le voir « , l’isoler, l’encadrer par l’objectif »

Fernand Léger

Niki-de-Saint-Phalle-Nana-sante╠u-┬®-Ville-de-Nice-Muriel-Anssens-┬®-2023-Niki-Charitable-Art-Foundation-Adagp-Paris-2024-

Niki de Saint Phalle, Nana santé, 1999.
Lithographie, 61 x 49 cm. Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice.
© Ville de Nice / Muriel Anssens. © 2024 Niki Charitable Art Foundation / Adagp, Paris 2024. 

Fernand-Le╠uger-Cycliste-sur-fond-bleu-┬®-Rmn-Grand-Palais-Ge╠urard-Blot-┬®-Adagp-Paris-2024-.

Fernand Léger, Cycliste sur fond bleu.
Lithographie originale, planche de l’album illustré Cirque, Paris, Tériade, 1950. 42 x 64 cm. Musée national Fernand Léger, Biot.
© GrandPalaisRmn / Gérard Blot. © Adagp, Paris, 2024

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Couverture-IC-Rolex-Vig-©-ed-assouline-©-Clive-Brunskill-Getty-Images

Rolex, la marque légendaire la plus convoitée au monde !

En photo : ROLEX : THE IMPOSSIBLE COLLECTION © Ed Assouline // Roger Federer, 2017 © Clive Brunskill/Getty Images

Couverture-IC-Rolex-©-ed-assouline
ROLEX : THE IMPOSSIBLE COLLECTION.

The 100 most exceptional watch models.

2e édition, texte Fabienne Reybaud,
196 pages, 200 illustrations

Ed Assouline (assouline.com)

Quintessence de la montre de luxe, signe ostentatoire de pouvoir, ou symbole culte du passage à l’âge adulte… Depuis toujours, Rolex passionne ! Preuve en est, la vente record de la Daytona de Paul Newman, vendue en 2017 aux enchères à New York pour 17,8 millions de dollars.

Les styles se succèdent ? La marque horlogère elle, ne change pas ! Et c’est la plus collectionnée au monde. En 1905, le jeune Wilsdorf fonde à Londres une société de distribution de montres, mais son rêve est de produire des montres-bracelets qui soient techniquement fiables et suprêmement élégantes. Cette quête de précision le conduit à concevoir la première montre-bracelet au monde à recevoir le certificat suisse de précision chronométrique, délivré par le Centre officiel de classification des montres de Bienne, en 1910. 4 ans plus tard, l’Observatoire de Kew, en Grande-Bretagne, décerne à une montre Rolex un certificat de classe A, distinction jusqu’alors exclusivement réservée aux chronomètres de marine. Depuis lors, la montre-bracelet Rolex est synonyme de précision. De la 1ère montre-bracelet des années 1900 à la 1ère Oyster Perpetual de 1931, en passant par l’Explorer (portée par Sir Hillary au sommet de l’Everest en 1953) et la Submariner, au poignet de James Bond, alias George Lazenby, dans le film Au service secret de Sa Majesté…les voilà toutes, précieuses, uniques, inédites, réunies dans cet ouvrage exceptionnel !

Rolex-Chronographe-6034-et-6238-Lunettes-Galerie-©-Harald-Gottschalk

Chronographe antimagnétique du début des années 1950,
réf. 6034, avec cadran « Tropical », ayant appartenu à Eric Clapton.
© Harald Gottschalk

1965 Chronographe, Réf. 6238, « Pre-Daytona ».
Il a été porté par l’acteur George Lazenby dans le rôle de James Bond dans le film de 1969 Au service secret de Sa Majesté.
© Harald Gottschalk

Rolex-Deep-Sea-Special-No1-Cosmographe-6269-Lunettes-Galerie-©-Christies-Bridgeman-Images

1953 Deep Sea Special No. 1, Prototype. Cette montre a été transportée à l’extérieur du bathyscaphe Trieste, qui est descendu à une profondeur de 3 150 mètres (10 335 pieds), un record à l’époque. © Christie’s/Bridgeman Images

Cosmograph Daytona 1985, Réf. 6269, « Jack of Diamonds ». ©Christie’s/Bridgeman Images

Rolex-Cosmograph-6239-Lunettes-Galerie-©-Harald-Gottschalk

Cosmograph Daytona 1966, Réf. 6239, « Paul Newman NASA ». Cette montre a appartenu à l’astronaute américain Walter Cunningham, pilote principal de la mission Apollo 7. © Harald Gottschalk

Roger-Federer-Lunettes-Galerie-©-Clive-Brunskill-Getty-Images

Roger Federer remporte l’Open d’Australie, 2017. © Clive Brunskill/Getty Images

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Couverture-James-Bond-Dr-No-Vig-©-Ed-Taschen-©-1962-Metro-Goldwyn-Mayer-Studios-Inc-et-Danjaq-LLC

Dans les coulisses de l’intrépide James Bond 007 contre Dr. No

En photo : JAMES BOND Dr. NO © Ed Taschen // DR NO © 1962 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. et Danjaq, LLC.

Couverture-James-Bond-Dr-No-©-Ed-Taschen

C’est une captivante immersion dans la création de Bond et de son univers cinématographique, un livre qui se dévore tel un roman, raconté de l’intérieur par ceux qui ont vécu ce tournage ! Voici le récit complet des coulisses du premier film de la saga sorti en salles, James Bond 007 contre Dr No (1962), celui-là même qui a lancé sur les écrans du monde entier le personnage du plus célèbre agent secret britannique de sa Majesté, créé en 1953 par Ian Flemming. Il a été le héros de 25 films produits par EON, incarné par six acteurs sur plus de sept décennies. Pour que cette incroyable histoire soit racontée, EON Productions a ouvert à Taschen ses archives de photos, notes de travail, affiches, croquis et documents de tournage. Plus de 1007 images inédites nous invitent ainsi à un bond dans le passé en compagnie d’acteurs de prestige. De quoi rêver d’aventures, nous aussi !

JAMES BOND    Dr. NO

Paul Duncan
492 pages. Edition d’Art (numérotée de 251 à 500)
et Edition collector numérotée (No 501-1.962).

Ed Taschen
(taschen.com)

James-Bond-Sean-Connery-2-©-1962-Metro-Goldwyn-Mayer-Studios-Inc-et-Danjaq-LLC

DR NO © 1962 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. et Danjaq, LLC

Sean Connery n’a pas passé d’audition pour Dr. No, mais il a posé pour des photos, habillé en James Bond. Celles-ci ont été présentées par le producteur Cubby Broccoli aux dirigeants d’United Artists pour qu’ils les examinent.

James-Bond-Sean-Connery-©-1962-Metro-Goldwyn-Mayer-Studios-Inc-et-Danjaq-LLC-

James Bond (Sean Connery) maîtrise Quarrel et PussFeller, puis les tient en joue.
DR NO © 1962 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. et Danjaq, LLC.

James-Bond-Ursula-Andress-Lunettes-Galerie-©-1962-Metro-Goldwyn-Mayer-Studios-Inc-et-Danjaq-LLC

Ursula Andress habillée en Honey Ryder en Jamaïque.
DR NO © 1962 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. et Danjaq, LLC

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Couverture-Benetti-Lunettes-Galerie-Vig-c-Ed-Assouline

L’art suprême du nautisme… signé Benetti

En photo : BENETTI © Ed Assouline // ©Tom Van Oossanen

Couverture-Benetti-c-Ed-Assouline

BENETTI

Texte Kevin Koening
292 pages (plus de 200 illustrations)

Huile sur toile 93,3 x 111,5 cm Washington, The National Gallery of Art,

Ed Assouline (assouline.com)

C’est un livre anniversaire, hommage à la marque, mais surtout aux extraordinaires navires que le groupe Benetti a imaginés. Pour lui, la réalisation des rêves n’est pas une nouveauté, c’est un mode de vie pour ce constructeur qui œuvre depuis 150 ans. Avec plus de 400 yachts construits à ce jour, Benetti est un pionnier de la construction nautique et incarne LA référence de construction navale. Ce qui a débuté comme des voiliers en bois pour des pêcheurs s’est transformé en yachts à vapeur avant de devenir des giga-yachts à la pointe de la technologie, fleurons de l’’innovation. Du El Caran de David Bowie au Delfino de 18 mètres (considéré comme le 1er yacht de luxe au monde) et l’IJE de 108 mètres (le plus grand jamais créé par Benetti), voilà mis en lumière sa clientèle exclusive (dont Zlatan Ibrahimović), les artisans et designers de la marque. Son histoire montre son engagement en faveur de la durabilité et son dévouement à l’innovation. Une liberté et une passion au service d’une créativité sans limite ! 

Benetti-Lunettes-Galerie-©-Jeff-Brown_Breed-Media

© Jeff Brown / Breed Media

Benetti-Lunettes-Galerie-©-Alessandro-Guerrieri

© Alessandro Guerrieri

© Breed Media

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Enchanteur jardin majorelle !

En photo : 100th Anniversary jardin majorelle © DR //  © Fondation Jardin Majorelle-Photo Nicolas Matheus

Affiche-du-centenaire-Jardin-Majorelle-c-DR.jpg

Affiche du centenaire du jardin majorelle © DR

100 ans, le bel anniversaire ! Une magnifique occasion de (re)découvrir cet endroit hors du temps, l’un des plus célèbres au monde. Car flâner dans ses verdoyantes allées est un enchantement. Sur plus d’un hectare de terrain, en plein cœur de Marrakech, dans le quartier Guéliz, au nord-ouest de la Médina, poussent ici plus de 300 espèces des plus incroyables variétés de plantes et d’arbres, dénichées par son propriétaire et créateur, Jacques Majorelle. 

Majestueux cactus, yuccas, nénuphars, nymphéas, jasmins, bougainvillées, palmiers, cocotiers et bambous… font le bonheur des visiteurs. Un tableau végétal luxuriant, à ciel ouvert, avec ses centaines d’oiseaux roucoulants dans les arbres. « D’une force rare, il est unique en son genre, décrit Madison Cox, le célèbre jardinier-paysagiste américain, veuf de Pierre Bergé et aujourd’hui président de la fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, qui a redonné ses lettres de noblesse à ce havre. Comme Claude Monet, Majorelle fut l’un des plus grands collectionneurs de végétaux de son époque et son jardin lui servit de toile de fond pour ses tableaux. Tout comme Monet, toujours à l’affût de nouvelles plantes, Majorelle finança des expéditions botaniques. Important de nombreuses variétés d’essences rares, il correspondait avec d’autres collectionneurs et avec les jardins botaniques du monde entier… »

À la demande de Pierre Bergé et d’Yves Saint Laurent, la roseraie d’antan a aujourd’hui fait place à un sublime jardin d’agrumes, pour des questions d’économies d’eau, tout comme le gazon remplacé par du joli gravier rose, en hommage aux couleurs de Marrakech : un bel exemple aussi de préservation de l’environnement ! 

FONDATION JARDIN MAJORELLE

Ouvert tous les jours

Rue Yves Saint Laurent, Guéliz, 40090 Marrakech, Maroc.
jardinmajorelle.com

L’HISTOIRE

En 1917, le peintre orientaliste français Jacques Majorelle (1886-1962), fils du célèbre ébéniste Art Nouveau, Louis Majorelle, découvre le Maroc et décide de s’installer en 1919 dans la médina de Marrakech, alors sous protectorat français. En 1923, il achète une importante palmeraie en bordure de celle de Marrakech (qui deviendra le Jardin Majorelle que nous connaissons aujourd’hui) et fait construire sept ans plus tard la Villa Bousafsaf d’architecture classique marocaine. Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, qui l’acquièrent en 1980, la rebaptiseront Villa Oasis. 

En 1931, Majorelle fait appel à l’architecte français Paul Sinoir pour construire son atelier de style Art déco d’une étonnante modernité, qu’il personnalisera du “bleu Majorelle” : une habitation au 1er étage et un vaste atelier d’artiste au rez-de-chaussée pour peindre ses immenses décors. Amoureux de botanique, il crée son jardin en plusieurs ambiances variées, autour de sa villa, le long du bassin central. À partir de 1947, il décide de l’ouvrir au public. A la suite d’un accident de voiture, Majorelle est rapatrié à Paris où il décède en 1962. Le jardin est alors laissé à l’abandon. C’est en 1980 que Pierre Bergé et YSL en font l’acquisition pour le sauver d’un projet immobilier et lui redonner vie. Après le décès d’YSL en 2008, Pierre Bergé fait don du jardin à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent. C’est alors qu’est créée la Fondation Jardin Majorelle. A l’occasion des 100 ans du Jardin Majorelle, des festivités et événements culturels ponctueront l’année pour le plaisir des Marrakchis et des visiteurs. 

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 © Fondation Jardin Majorelle-Photo Nicolas Matheus

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 Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, Marrakech, fin des années 1960 © DR Musée Yves Saint Laurent Paris

Bleu-majorelle-Lunettes-Galerie

En 1937, l’artiste Jacques Majorelle crée
un bleu outremer à la fois intense et clair :
le bleu Majorelle, dont il teinte son jardin qu’il ouvre au public en 1947.

Bleu-majorelle-Lunettes-Galerie

EN VISITE !

Au sein du sublime Jardin, vous découvrirez aussi… Le mémorial Yves Saint Laurent (une colonne romaine trouvée sur la plage de Tanger) érigé à la mémoire du couturier, disparu le 1er juin 2008. « C’est la manière qu’ont les artistes de ne pas mourir tout à fait » aimait à dire Pierre Bergé. Mais aussi, situé dans l’ancien atelier de Jacques Majorelle, le Musée Pierre Bergé des arts berbères : un panorama de l’extraordinaire créativité de ce peuple à la culture toujours bien vivante, le plus ancien de l’Afrique du Nord avec plus de 600 objets (bijoux, armes, cuirs, vanneries, tissages, tapis). Une merveille ! Découvrez également la sublime librairie dont une section est consacrée à la mode, la boutique et son riche artisanat marocain, et le Café Majorelle (ou Café Bousafsaf), avec sa jolie cour extérieure ombragée sous les orangers et les bougainvillées blancs. Dépaysement garanti !

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 © Fondation Jardin Majorelle-Photo Nicolas Matheus

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 © Fondation Jardin Majorelle-Photo Nicolas Matheus

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