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Regard Culturel

Exposition : 150 ans pour Le Palais Garnier

Depuis son inauguration en 1875, le Palais Garnier fascine plus d’un million de visiteurs par an et demeure un emblème majeur de l’opéra et de la danse. Pour ses 150 ans, une exposition de la BnF et de l’Opéra de Paris révèle, à travers œuvres, archives et témoignages, la magie et la légende de ce lieu mythique.

Livre Le Palais Garnier : 150 ans d’un théâtre mythique. ©BnF I Editions. // Charles Garnier, Coupe de la cage du grand escalier de l’Opéra Garnier, entre 1860 et 1898. ©BnF, Bibliothèque-musée de l’Opéra.

Livre Le Palais Garnier : 150 ans d’un théâtre mythique.
Sous la direction de Mathias Auclair, Benoît Cailmail, Boris Courrège et Inès Piovesan. 192 pages, 130 illustrations. ©BnF I Editions.

Depuis son inauguration, le 5 janvier 1875, le Palais Garnier ne cesse de fasciner tous les publics, amateurs, ou non, d’opéra ou de danse. Plus d’un million de visiteurs et près de 350 000 spectateurs s’y pressent chaque année. Pour célébrer les 150 ans de ce théâtre connu dans le monde entier, emblème national et monument iconique, la Bibliothèque nationale de France et l’Opéra national de Paris consacrent une exposition anniversaire inédite, riche d’une centaine de tableaux, affiches, photos, livres, manuscrits, costumes et objets… Palais de la danse pour le grand public, il est conçu à l’origine pour l’art lyrique avant que l’art chorégraphique ne s’y affirme. Palais des légendes aussi, il nourrit les imaginations, des faits divers aux fictions en tous genres qui participent depuis sa création à l’écriture du mythe. Illustré magnifiquement de plans originaux de Garnier, décors, maquettes, portraits et témoignages d’artistes qu’il a accueillis…, cet ouvrage dévoile la magie de ce lieu habité, emblème de la République (et voulu par Napoléon III), riche des spectacles qui s’y sont déroulés depuis un siècle, et dont la légende continue de s’écrire aujourd’hui. 

Maria Callas dans Norma de Vincenzo Bellini 1965. ©Photographie de Roger Pic BnF, Arts du spectacle ADAGP, Paris 2025.

Louis Émile Durandelle, Chantier de construction de l’Opéra Garnier, Façade principale, 1867. ©Photographie BnF, Bibliothèque-musée de l’Opéra.

Affiche pour le Fantôme de l’Opéra, film de Julian Rupert, 1925, d’après Gaston Leroux.  ©BnF, Arts du spectacle. Avec le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux, publié en 1910, se construit la « légende noire » d’un Palais Garnier mystérieux.

Charles Garnier, Coupe de la cage du grand escalier de l’Opéra Garnier, entre 1860 et 1898. ©BnF, Bibliothèque-musée de l’Opéra.

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Kandinsky la musique des couleurs

L’exposition de la Philharmonie de Paris et du Centre Pompidou révèle le rôle majeur de la musique dans l’art de Kandinsky. À travers 200 œuvres, elle retrace comment un choc musical – Lohengrin de Wagner en 1896 – l’a conduit vers l’abstraction. La scénographie immersive mêle couleurs, formes et paysages sonores pour montrer combien la musicalité a guidé toute sa création

Photo ©DR // Vassily Kandinsky, FUGA, 1914 Huile sur toile, 129,5 x 129,5 cm. Fondation Beyeler, Riehen/Basel, Collection Beyeler. ©Robert Bayer

Vassily Kandinsky, FUGA, 1914 Huile sur toile, 129,5 x 129,5 cm. Fondation Beyeler, Riehen/Basel, Collection Beyeler. ©Robert Bayer

Vassily Kandinsky, FUGA, 1914 Huile sur toile, 129,5 x 129,5 cm. Fondation Beyeler, Riehen/Basel, Collection Beyeler. ©Robert Bayer

Rarement la musique a joué un rôle aussi important dans l’oeuvre d’un peintre que pour Vassily Kandinsky. Dévoiler sa place dans son quotidien, dans sa vocation d’artiste et dans l’évolution de sa pratique vers l’abstraction : c’est le sujet des 200 oeuvres et objets du maître (tableaux, partitions, disques, livres, etc.) dévoilés par le Musée de la musique-Philharmonie de Paris et le Centre Pompidou. Des pièces magistrales sorties des collections de ce dernier, mais aussi de prêts prestigieux de grands musées internationaux. Une exposition rare, où chaque salle nous fait découvrir un répertoire intimement lié à la vie de Kandisky. Ainsi, cette première salle qui reconstitue le “choc esthétique” éprouvé par Vassily lors de la représentation de Lohengrin de Wagner en 1896, le conduisant à abandonner ses études de droit pour se consacrer à la peinture… Une scénographie unique qui tout du long renouvelle notre regard sur son œuvre grâce à une immersion sonore où dialoguent peinture et musique : voix, bruits et mélodies s’écoutant au casque devant une explosion de formes et de couleurs. Pour ce pionnier de l’art abstrait, la musique -qu’il aime tant- est apte à agir sur l’âme et les sens sans désigner le réel, en témoignent son travail sur la “sonorité” des couleurs, ou ses études visuelles sur la 5e symphonie de Beethoven. Une musicalité, au cœur de son processus de création. C’est éblouissant !

Vassily Kandinsky, Improvisation-XIV. ©Centre Pompidou, MNAM-CCI-Bertrand Prévost. Dist. GrandPalaisRmn.

Vassily Kandinsky, Improvisation-XIV. ©Centre Pompidou, MNAM-CCI-Bertrand Prévost. Dist. GrandPalaisRmn.

C’EST NOUVEAU ! Dans cette biographie neuve de l’artiste, Olga Medvedkova a puisé dans ses archives, correspondances et essais pour retracer le parcours du peintre, pionnier de notre monde contemporain. 380 pages, Ed Flammarion.

C’EST NOUVEAU ! Dans cette biographie neuve de l’artiste, Olga Medvedkova a puisé dans ses archives, correspondances et essais pour retracer le parcours du peintre, pionnier de notre monde contemporain. 380 pages, Ed Flammarion.

©DR

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Vassily Kandinsky Sängerin (Zweiter Zustand). Chanteuse (Deuxième version) 1903.©Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau München, Gabriele Münter Stiftung 1957.

Vassily Kandinsky Sängerin (Zweiter Zustand). Chanteuse (Deuxième version) 1903. ©Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau München, Gabriele Münter Stiftung 1957.

Vassily Kandinsky Étude pour Kleine Freuden (Étude pour Petites joies), 1913. ©Centre Pompidou, MNAM-CCI-Philippe Migeat-Dist. GrandPalaisRmn.

Vassily Kandinsky Étude pour Kleine Freuden (Étude pour Petites joies), 1913. ©Centre Pompidou, MNAM-CCI-Philippe Migeat-Dist. GrandPalaisRmn.

BIO EXPRESS

Vassily Kandinsky naît en 1866 à Moscou, seize ans après Monet, trois ans avant Matisse et six avant Mondrian. Il commence à peindre dès 1895, mais les œuvres de ses débuts ne sont que des tâtonnements pour trouver sa propre voie. Sa peinture commence à s’exprimer et à correspondre avec les différentes avant- gardes à partir de 1907, ce qui permet d’affirmer que Kandinsky devient alors un artiste et un homme dont la création appartient résolument au 20e siècle.

Vassily Kandinsky, Jaune-rouge-bleu, 1925, Paris. © Musée national d’art moderne-Centre Pompidou

Vassily Kandinsky, Jaune-rouge-bleu, 1925, Paris. ©Musée national d’art moderne-Centre Pompidou

Vassily Kandinsky, Impression III (Concert), 1911, Munich. ©Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau.

Vassily Kandinsky, Impression III (Concert), 1911, Munich. ©Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau.

L’ŒIL ÉCOUTE

Contemporain du compositeur russe Moussorgski et des nouvelles écoles musicales inspirées du folklore russe, Kandinsky grandit à Moscou et Odessa dans une famille cultivée. En amateur, il pratique le violoncelle et l’harmonium, et s’enthousiasme bientôt pour Wagner. La musique agit sur lui comme un révélateur et il affirme qu’elle nourrit et détermine sa vocation d’artiste façonnant jusqu’à son horizon artistique. Preuve en sont ses recherches “chromatiques” : en musique, l’usage des demi-tons enrichit les harmonies ; en peinture, l’art des accords colorés rythment une composition. Affûtant sa réflexion auprès de musiciens d’avant-garde, Kandinsky réinvente le langage de la peinture suivant le modèle abstrait de la musique, dont témoignent notamment sa série d’Improvisations et de Compositions.

« Une culture musicale qui nourrit et questionne sa pratique de la peinture »

Kandinsky, la musique des couleurs. Jusqu'au 1er février 2026. Musée de la musique-Philharmonie de Paris. 221, av. Jean Jaurès, 75019 Paris. (philharmoniedeparis.fr)

Kandinsky, la musique des couleurs. Jusqu’au 1er février 2026. Musée de la musique-Philharmonie de Paris.
221, av. Jean Jaurès, 75019 Paris. (philharmoniedeparis.fr)

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Paradissime

by Carine Bruet

Paradissime

Connue depuis “Joe le taxi”, Vanessa Paradis n’a jamais quitté la scène française, séduisant cinéma, mode et musique par sa grâce et sa voix singulière. La sortie de son 7ᵉ album inspire un hommage en images, célébrant une artiste photogénique et muse des plus grands.

Photo ©Catherine Cabrol, 1997  // Photo ©Ellen von Unwerth, 1996

Photo ©Ellen von Unwerth, 1996

Photo ©Ellen von Unwerth, 1996

On l’a connue à 14 ans avec son inaltérable “Joe le taxi”, véritable phénomène musical, et elle n’a depuis, plus quitté notre paysage culturel ni la scène, s’imposant comme l’une de nos plus célèbres chanteuses françaises. Avec sa moue boudeuse, sa silhouette gracile et sa voix fragile et assumée, cette touche-à-tout séduit sur son passage le monde du cinéma, de la mode, devenant une muse pour tous ceux qui croisent sa route. Sa photogénie unique inspira les plus grands photographes, à commencer par Jean-Baptiste Mondino, lorsqu’elle collabora avec Serge Gainsbourg en 1990 pour le titre “Tandem”, mais aussi Claude Gassian, célèbre photographe de rock, Ellen von Unwerth, Paolo Reversi ou Kate Barry qui l’a photographiée dans les années 2000, mi elfe, mi-danseuse, facette inattendue et captivante de l’artiste. « Nous profitons donc de la sortie de son 7e album studio “Le retour des beaux jours” (Barclay) pour lui rendre un fervent hommage et partager avec le public une vie extraordinaire en photos », témoigne Julia Gragnon. Comme à son habitude, la talentueuse et surdouée galeriste nous donne à voir, avec sa sélection pointue, les plus beaux clichés de la belle. Magnifique Vanessa, ange de paradis !

Photo ©Paolo Reversi, 2007

Photo ©Paolo Reversi, 2007

©DR

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Photo ©Antoine Le Grand

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Photo ©Catherine Cabrol, 1997

Photo ©Catherine Cabrol, 1997

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Escapade romaine


Week-end à Rome, chantait Étienne Daho. Ode à la dolce vita, la ville mêle ruelles pittoresques, trésors antiques, mode et gastronomie. En vespa, laissez-vous séduire par ses merveilles !

En couverture : Roma Eterna, texte de James Horncastle. Préface de Cesare Cunaccia. 320 pages, plus de 200 illustrations. Editions Assouline (assouline.com) ©DR // ©Susan Wright

Roma Eterna, ©DR

Roma Eterna, texte de James Horncastle. Préface de Cesare Cunaccia. 320 pages, plus de 200 illustrations. Editions Assouline (assouline.com) ©DR

Week-end à Rome, susurrait en chantant notre Etienne Daho national. Quelle bonne idée ! Et pour votre escapade, feuilletez sans plus tarder ce livre qui nous manquait, véritable ode à la dolce vita. La capitale romaine se révèle sous ses plus beaux atours, entre ruelles pittoresques et ostérias familiales. Il y a bien sûr, la Rome antique, avec ses monuments incontournables : le Vatican, le Colisée, la fontaine de Trevi, l’escalier de la Trinité-des-Monts ou le Panthéon. Et une Rome bien moderne, avec ses bars à cocktails, ses galeries d’art et sa vie nocturne. Très tendance aussi… car Rome est une capitale de la mode à part entière, abritant les sièges sociaux des maisons Fendi, Valentino, Brioni et Bulgari, entre autres… Des gladiateurs aux chefs-d’œuvre de Cinecittà, du mythique Stadio Olimpico au goût alléchant des pastas faites maison, difficile de résister aux merveilles de Rome. Allez, hop, enfourchez votre vespa rouge et sillonnez cette fascinante métropole !

©Susan Wright

 Les jardins de la Villa del Priorato, siège de l’Ordre souverain militaire de Malte. ©Susan Wright

©Arthur Elgort : Condé Nast : Getty Images 

Claudia Schiffer admire la beauté de Rome dans une robe droite
couleur barbe à papa. Photographie d’Arthur Elgort pour Vogue, 1994. ©Arthur Elgort : Condé Nast : Getty Images 

©Pierluigi/Riama-Pathe/Kobal/Shutterstock

La célèbre scène de La Dolce Vita (1960) avec Anita Ekberg
dans la fontaine de Trevi. ©Pierluigi/Riama-Pathe/Kobal/Shutterstock

©DR

Construit par Agrippa entre 27 et 25 avant J.-C., le Panthéon était un temple dédié aux douze dieux et au souverain vivant. ©DR

©Susan Wright

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Valentino A Grand Italian Epic

Valentino : du génie & beaucoup de glamour


Valentino Garavani, fondateur de sa Maison à Rome en 1960, incarne l’élégance et le savoir-faire italien. Fidèle à son style intemporel, il a habillé les plus grandes stars et marqué la haute couture par son génie et son amour de la beauté.

En couverture : Valentino A Grand Italian Epic, 576 pages. Ed Taschen (taschen.com) ©DR et en photo à droite Couture. Automne-hiver 2003/04. Robe bustier en taffetas à motifs floraux et veste assortie en fourrure de zibeline. Linda Evangelista et Valentino. Harper’s Bazaar USA, décembre 2003. ©Jean-Paul Goude.

Valentino A Grand Italian Epic, 576 pages. Ed Taschen (taschen.com) ©DR

Valentino A Grand Italian Epic, 576 pages. Ed Taschen (taschen.com) ©DR

Valentino Garavani : le plus grand nom de la haute couture italienne, fondateur de sa Maison éponyme à Rome, en 1960. Bien que le créateur ait pris sa retraite en 2007, sa marque continue d’enchanter et de prospérer. Il faut dire que Valentino a toujours pensé et dessiné ses robes en restant fidèle à son propre style, ignorant les modes passagères. Glamour, esthétique, excellence et savoir-faire à l’italienne, c’est l’ADN de la marque qui joue, toujours aujourd’hui, un rôle majeur dans le monde du luxe. Gwyneth Paltrow ou Jennifer Lopez, ses clientes fidèles, mais bien avant elles, Elizabeth Taylor, Jackie Kennedy et Audrey Hepburn…, on ne compte plus les célébrités habillées et sublimées par le maître qui, pendant près d’un demi-siècle, a dominé la haute couture italienne par son génie créatif. Images et dessins d’archives personnelles, unes de magazines, articles : il fallait bien un ouvrage unique, un hommage inédit pour retracer son illustre carrière. La saga folle d’un homme au talent exceptionnel, grand amoureux de la beauté. Comme lui, c’est éblouissant !

Audrey Hepburn Vogue Italia, juillet 1969. © Gian Paolo Barbieri

Audrey Hepburn Vogue Italia, juillet 1969.
©Gian Paolo Barbieri

La top-modèle Linda Evangelista en Valentino. ©DR

La top-modèle Linda Evangelista en Valentino. ©DR

Couture. Printemps-été 1968. Colliers en corail et pierres dures. Ivana Bastianello. Vogue Italia, 1968. ©Gian Paolo Barbieri

Couture. Printemps-été 1968. Colliers en corail et pierres dures. Ivana Bastianello. Vogue Italia, 1968. ©Gian Paolo Barbieri

Boutique. Printemps-été 1995. Longue robe en crêpe blanc. Broderie ajourée en chevron et longs pans transparents sur les hanches. Claudia Schiffer. ©Arthur Elgort 

Boutique. Printemps-été 1995. Longue robe en crêpe blanc. Broderie ajourée en chevron et longs pans transparents sur les hanches. Claudia Schiffer. ©Arthur Elgort 

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© Olivier Pilcher

Amour de soie


 

Découvrez dans ce livre les foulards iconiques de Gucci : une saga flamboyante, des archives florentines à Grace de Monaco, réinventée par Tom Ford, Michele, De Sarno et Demna, entre artisanat, Renaissance et art contemporain. Un ouvrage… haut en couleurs et somptueux !

En couverture : GUCCI : The Art Of Silk, texte de Jo-Ann Furniss. 322 pages. Éditions Assouline (assouline.com) ©DR et en photo à droite un foulard en soie « Flora » ourlé à la main. © Olivier Pilcher

GUCCI : The Art Of Silk, texte de Jo-Ann Furniss. 322 pages. Éditions Assouline (assouline.com) ©DR

C’est l’histoire, sublissime, des foulards de la Maison Gucci. Une somptueuse compilation visuelle et colorée de ses foulards en soie iconiques, à travers ceux qui les ont confectionnés et portés. Grâce à un accès exclusif aux archives Gucci, consignées dans un palais florentin du XVe siècle, l’autrice retrace la saga atypique de ce soyeux carré : depuis sa création, lorsqu’il a été offert à la Princesse Grace de Monaco, jusqu’à sa renaissance par une succession de directeurs artistiques au sein de la Maison comme Tom Ford, Frida Giannini, Alessandro Michele et Sabato de Sarno (récemment remplacé par Demna Gvasalia, l’exstyliste de Balenciaga). 300 pages qui s’ouvrent comme un livre de conte, car ces foulards ont façonné et reflété le destin de la Maison elle-même : comment la famille Gucci aspirait à devenir des Médicis modernes ; l’influence de la Florence de la Renaissance ; la continuité entre artisanat et créativité avec des images inédites au sein des ateliers Gucci ; le pouvoir des célébrités et de l’aristocratie ; et le rôle de l’art contemporain, mis en lumière ici à travers un aperçu du dernier projet Gucci, « 90×90 » (clin d’oeil aux dimensions du foulard), présentant neuf foulards en édition limitée créés par neuf artistes internationaux avant-gardistes. Un ouvrage… haut en couleurs et somptueux !

En 1966, Rodolfo Gucci, fils du fondateur de la Maison, demande à l’illustrateur italien Vittorio Accornero de Testa de créer un foulard pour la princesse Grace Kelly : ce sera le modèle « Flora ». L’étui et la couverture du livre reprennent cet imprimé, devenu le plus célèbre de Gucci, qui contient 43 variétés de fleurs, de plantes et d’insectes dans 37 couleurs différentes, peintes à la main. Les quatre saisons y sont illustrées, inspirées du tableau « Primavera » de Botticelli, exposé à Florence.

Foulard en soie d’inspiration nautique de l’illustrateur
milanais Gio Pastori pour le projet « 90×90 ». © Laziz Hamani

Foulard en soie inspiré par la faune, imaginé par l’artiste américain E. S. Glenn pour le projet « 90×90 ». © Laziz Hamani

Foulard en soie « Safari » de Vittorio Accornero, 1969. © Olivier Pilcher

Un artiste peint à la main un motif de foulard en soie Flora dans l’atelier de Milan. © Olivier Pilcher

Coloris de saisons précédentes de l’imprimé Flora, conservé dans les ateliers de la marque. © Olivier Pilcher

Un foulard en soie « Flora » ourlé à la main. © Olivier Pilcher

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Magistral Pierre Soulages

Moins connues que ses toiles monumentales, les œuvres sur papier de Pierre Soulages révèlent pourtant une part essentielle de son cheminement artistique. De 1940 aux années 2000, 130 pièces dont 25 inédites issues du musée Soulages dévoilent la liberté, la puissance et la constance avec lesquelles l’artiste a exploré ce support, du brou de noix à l’encre et à la gouache.

Raoul Dufy, Sans titre, Gouache. Sans date. Musée Soieries Brochier, Lyon. ©Musée Soieries Brochier, Lyon / Y.D.  // Raoul Dufy, Chevaux. Empreinte. Sans date. Musée Soieries Brochier, Lyon. © Musée Soieries Brochier, Lyon / Y.D.

Pierre Soulages dans son atelier, 11bis rue Schoelcher Paris

Pierre Soulages dans son atelier, 11bis rue Schoelcher Paris, 1953. Photographie 21 x 14,8 cm de Guy Bourdin. Collection particulière. © The Guy Bourdin Estate.

Moins connue que ses peintures sur toiles, ayant rarement été rassemblée dans une exposition à part entière. Et pourtant, l’œuvre sur papier de Pierre Soulages est essentielle à l’appréhension et la compréhension de son parcours et de son art. 130 œuvres à admirer réalisées entre les années 1940 et le début des années 2000, dont 25 inédites, prêtées par le musée Soulages. Un ensemble exceptionnel de peintures sur papier, longtemps conservées dans l’atelier de l’artiste et qui témoignent de la constance et de la liberté avec lesquelles l’artiste aborde ce support. Son travail sur le papier commence dès 1946, avec des peintures aux traces larges et affirmées, réalisées au brou de noix, qui vont radicalement voir son œuvre se distinguer des autres démarches abstraites de l’époque. Le brou de noix, Pierre Soulages l’affectionne et il reviendra souvent à cette matière prisée des ébénistes dont il aime ses qualités de transparence et d’opacité, mais aussi de luminosité contrastant avec le blanc du papier. L’encre et la gouache auront aussi sa préférence pour ses œuvres, dont les formats en général restreints, ne cèdent en rien à la puissance formelle et à la diversité. C’est remarquable !

Pierre Soulages. Brou de noix sur papier collé sur carton 65 x 50 cm

Pierre Soulages. Brou de noix sur papier collé sur carton 65 x 50 cm, 1954 Paris, 28 Centre Pompidou-Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle, legs Pierrette Bloch, 2018 © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Audrey Laurans /
dist. GrandPalaisRmn © ADAGP, Paris, 2025

Pierre Soulages. Gouache et encre sur papier marouflé sur toile 99 x 63,4 cm

Pierre Soulages. Gouache et encre sur papier marouflé sur toile 99 x 63,4 cm, 1978. Collection C.S. © Adagp, Paris, 2025 © Photo Vincent Cunillère

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Destination Monte-Carlo, bijou de la Côte d’Azur

Ce livre est une plongée étincelante au cœur de Monte-Carlo, promontoire mythique et écrin de toutes les passions. Sur ce minuscule bout de terre posé sur la Méditerranée, luxe, histoire, sport et art de vivre s’entrelacent avec éclat. Grand Prix, palaces, ballets et tables étoilées composent un décor aussi réel que féérique. Archives inédites, photos rares, secrets princiers : chaque page révèle un trésor. Une invitation à explorer, admirer… et rêver, encore.

 En couverture : MONTE-CARLO, texte de Ségolène Cazenave Manara. 296 pages, plus de 250 illustrations. Éditions Assouline (assouline.com) ©DR et en photo à droite Gigantesques yachts de luxe amarrés dans le port Hercule. © Endless Travel/Alamy Stock Photo

MONTE-CARLO, texte de Ségolène Cazenave Manara. 296 pages, plus de 250 illustrations. Éditions Assouline (assouline.com) ©DR

C’est le promontoire rocheux le plus célèbre au monde ! À peine 200 hectares de terre sur le littoral azuréen, rognant sur la mer, mais qui attirent et attisent tous les regards. Un territoire, magistralement illustré dans cet ouvrage, petit microcosme de culture et d’histoire, de luxe et d’une richesse extrême, presqu’aussi équivalente à sa beauté. La famille souveraine s’assure d’ailleurs que cet exceptionnel héritage de la Principauté soit préservé et apprécié. Attirées par les plus grandes compétitions (Grand Prix de Monaco, Rolex Monte-Carlo Tennis Masters), les événements incontournables (les Ballets de Monte-Carlo, la Fête nationale monégasque), les propriétés de l’iconique Société des bains de mer (le Casino de Monte-Carlo, l’Hôtel de Paris de Monte-Carlo, le Monte- Carlo Beach), ou encore les restaurants étoilés au Michelin (le Louis XV, Rampoldi, Pavyllon Monte-Carlo), les personnalités du monde entier reviennent sans cesse à Monte-Carlo, qui brille par sa renommée. Archives inédites du Palais princier (l’ouvrage est préfacé par le prince Albert II de Monaco) et clichés rares (acteurs, VIP)…, ces pages sont une invitation à rêver.

Le joueur de tennis professionnel Stéfanos Tsitsipás, champion du tournoi de Rolex Monte-Carlo Masters, pose avec son trophée, en 2022. © Realis Photos

La princesse Grace à la barre d’un voilier. ©Georges Lukomski – Archives du palais de Monaco – IAM

Rudolf Noureev se baignant au Monte- Carlo Beach, en 1966. Robert Oggero © Archives Monte-Carlo S.B.M

Les pilotes accélèrent dans un virage lors du Grand Prix de Monaco, en 2019. Michael Alesi © MONTE-CARLO Société des Bains de Mer

Gigantesques yachts de luxe amarrés dans le port Hercule. © Endless Travel/Alamy Stock Photo

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Séville livre

Séville, la belle !

Cap sur Séville, joyau andalou vibrant de passion, où traditions, art et émotions ensoleillées s’entrelacent pour offrir un voyage inoubliable.

 En couverture : SEVILLA ARTE. Texte de Paul-Maxime Koskas, 312 pages, plus de 200 illustrations. Éditions Assouline (assouline.com) © DR. En photo à droite la place principale de Séville située dans la vieille ville, la place de San Francisco date du XVIe siècle. © Martine Assouline

SEVILLA ARTE. Texte de Paul-Maxime Koskas, 312 pages, plus de 200 illustrations. Éditions Assouline (assouline.com) © DR

La découvrir fait souvent l’effet d’un coup de foudre ! C’est que la capitale andalouse est l’une des plus belles villes du monde. C’est là que nous mettons le cap, ce printemps. Et à travers ces sublimes pages, ravissement pour nos yeux, c’est un périple ensoleillé, gorgé d’émotions hautes en couleurs, que nous commençons. Célébrons ses chevaux majestueux, ses danseurs de flamenco, ses corridas (les arènes de la Real Maestranza de Caballería n’accueillent que les toreros les plus courageux) et ses églises, à couper le souffle. Ville de dévotion, avec son “Sevilla Fútbol Club”, plus ancien club de football d’Espagne qui remplit ses tribunes de milliers de supporters à chaque match ; lieu de foi, avec ses processions de la “Semana Santa”, Séville est aussi le lieu d’expression à ciel ouvert par excellence où se mêlent en rythme danseurs de flamenco et guitaristes. L’art est ici chez lui, partout : dans les rues, sur les façades colorées, sur les places où farnienter… Sentez-vous la beauté et la passion vivifiante de ce joyau espagnol ? Hop, il est temps de faire vos valises…

Cavalier en costume traditionnel Séville

Un cavalier en costume traditionnel. © Antonio del Junco 

Andres Roca Rey torero

Andrés Roca Rey, torero contemporain.  © DR

Séville

© Prosper Assouline

Séville tauromachie

Séville est le berceau de la tauromachie, qui fait partie de la culture andalouse depuis l’époque romaine. © Prosper Assouline

Place vieille ville Séville

Place principale de Séville située dans la vieille ville, la place de San Francisco date du XVIe siècle. © Martine Assouline

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Chaumet regards de photographes

Chaumet, regards de photographes

Une somptueuse rétrospective photographique retrace plus de 240 ans de savoir-faire et de créativité de la Maison Chaumet, sublimée par les plus grands noms de la photographie.

 En couverture : CHAUMET Regards de photographes 240 pages, 200 photographies. Ouvrage relié, couverture toilée avec sérigraphie (disponible avec les photographies inédites d’Elizaveta Porodina ou de Karim Sadli). Editions Citadelles & Mazenot. © DR. En  photo à droite Inez Van Lamsweerde et Vinoodh
Matadin. Vogue Paris. 2015 © DR

CHAUMET Regards de photographes 240 pages, 200 photographies. Ouvrage relié, couverture toilée avec sérigraphie (disponible avec les photographies inédites d’Elizaveta Porodina ou de Karim Sadli). Editions Citadelles & Mazenot. © DR

MAGISTRAL, CAPTIVANT, UNIQUE !
C’est le cadeau des éditions Citadelles & Mazenod avec cet ouvrage. Une rétrospective photographique sans précédent sur l’une des plus prestigieuses maisons de haute joaillerie, fondée en 1780 : Chaumet, ou la quintessence du luxe. Le savoir faire et la créativité de la Maison se transmettent depuis plus de 240 ans ! On y découvre ici, les portfolios des éditoriaux de presse marquants et des commandes emblématiques de Chaumet aux photographes, tels que Henry Clarke, Guy Bourdin, Mario Testino, Mario Sorrenti, Richard Burbridge, Karim Sadli… Au fil des époques et au gré de leurs sensibilités artistiques, ces photographes de renom ont relevé avec virtuosité le défi de sublimer les créations de la Maison. Chaumet tissant dès ses débuts, des liens très étroits avec la photographie. Glamours, romantiques, oniriques ou minimalistes…, ces clichés sont un florilège d’instantanés racontant la mode et son indispensable accessoire, le bijou, des années 1930 à nos jours. On se délecte ainsi, dans les pages dédiées aux précieux autochromes de pièces iconiques du début du XXe siècle, de ces archives historiques, patrimoine inestimable du savoir-faire de la Maison. Un regard ô combien, “précieux” !

Livre Chaumet Regards de photographes

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Inez Van Lamsweerde et Vinoodh
Matadin. Vogue Paris. 2015 © DR

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