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DIOR par Raf Simons
En photo : DIOR par Raf Simons, Ed Assouline // Dior haute couture automne-hiver 2012 © Paolo Roversi / Art + Commerce

DIOR par Raf Simons
Texte de Tim Blanks, photographies de Laziz Hamani,
344 pages, 225 illustrations, 195€.
Ed Assouline (assouline.com)
C’est un ouvrage exceptionnel explorant les facettes singulières du style de Raf Simons au cours de ses années Dior. Ce nouvel opus – le sixième d’une série de livres consacrés à chacun des directeurs artistiques de la Maison – dévoile la vision créative du couturier belge moderniste au gré de « portraits de robes », immortalisés par le célèbre photographe Laziz Hamani. Voici donc une mise en lumière des créations haute couture les plus remarquables de Raf Simons chez Dior, de 2012 à 2015. Dès son 1er défilé, automne-hiver 2012-2013, il choisit de réinterpréter la silhouette iconique du New Look, métamorphosée en un tailleur-pantalon sculptural, comme un hommage à la vocation originelle de Christian Dior. « Il ne faut pas oublier le passé, il faut le dépasser », confiait-il. Saison après saison, Raf Simons multiplie les références aux passions qu’il partage avec Monsieur Dior – à l’instar de celles pour la nature et les jardins, le design ou encore l’art – et qui lui inspirent ses modèles. Un vent de modernité a soufflé au sein de la Maison Dior et ce livre célèbre aujourd’hui encore, ce renouveau.

Raf Simons 2012
© Willy Vanderperre / Art + Commerce

Le mannequin Nicole Pollard portant la robe du passage 32,
haute couture automne-hiver 2012, Dior Magazine, automne 2012.
© Willy Vanderperre/Art + Commerce

Le mannequin Élise Crombez portant la robe du passage 33, haute couture automne-hiver 2013, Dior Magazine, hiver 2013.
© Willy Vanderperre/Art + Commerce

Les mannequins Antonina Vasylchenko, Daria Strokous, Kinga Rajzak, Alexandra Martynova, Zuzanna Bijoch, Nastya Kusakina, Esther Heesch et Jac Jagaciak portant les passages 46, 54, 49, 45, 16, 44,47 et 48, haute couture automne-hiver 2012, Vanity Fair US, septembre 2012.
© Paolo Roversi / Art + Commerce
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Carine Bruet
©Courtesy of Burberry
À l’origine du modernisme ? Le style Bauhaus !
En photo : BAUHAUS Style, Ed Assouline // La Gagarin House I à Litchfield © Mark R. Madonna

Considéré comme l’école d’art la plus influente du XXe siècle, le Bauhaus impacte encore aujourd’hui les domaines de l’architecture, de l’art, du design, mais aussi de la mode, du cinéma et de la photographie. Avec son style propre et sa manière unique de s’intégrer dans notre société actuelle, l’esthétique du Bauhaus continue d’inspirer de nouvelles idées à tous ceux qui cherchent à créer des bâtiments, intérieurs, meubles, vêtements ou encore produits du quotidien. Révolutionnaire pour son époque, sa méthode d’apprentissage croisant de nombreuses disciplines a vite été érigée comme un exemple pour les écoles d’art à travers le monde. Il fût de plus, à l’origine d’une incroyable communauté de créatifs. Partageant des valeurs communes, les étudiants passaient leur temps libre à travailler ensemble, ou à échanger des idées nouvelles, créant ainsi un centre artistique encore inédit. Lorsque l’école ferme en 1933 à cause de la pression politique grandissante, de nombreux élèves et professeurs quittent l’Allemagne. Ils diffusent leurs idées — alors propres au Bauhaus — à l’international, annonçant ce qui deviendra par la suite l’essence même de l’esthétique moderniste.
Quelle belle idée d’avoir réuni ici les images les plus impactantes du siècle passé !

Alan Schaller, Metropolis 10, 2017 ; photographie de la série Metropolis.
© Alan Schaller

L’intérieur de cette agence de publicité madrilène, inspiré par des motifs géométriques Mondrian, a été conçu par Íñigo et Rodrigo Aragón du studio d’architecture d’intérieure Casa Josephine.
© Belen Imaz

Ce passage du défilé Mary Katrantzou de la collection automne-hiver 2018 allie le modernisme du Bauhaus et l’extravagance de l’époque victorienne. Comme d’autres femmes artistes du Bauhaus, Mary Katrantzou a débuté sa carrière en étudiant les textiles dédiés à l’art de vivre.
© Catwalking / Getty Images

La Gagarin House I à Litchfield, dans le Connecticut, conçue par Marcel Breuer entre 1956 et 1957. L’iconique cheminée en béton bouchardée a été imaginée comme une sculpture faisant référence aux courbes sensuelles d’un arbre en train de se ramifier
© Mark R. Madonna
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